Notre pédagogie

L'apport des neurosciences

A Saint-Joseph, la construction des activités pédagogiques de nos élèves est aujourd’hui fortement inspirée par les apports des neurosciences, c’est-à-dire par les dernières découvertes du fonctionnement du cerveau.

Quelques principes de base en neurosciences* :

Convention Individuelle d’Apprentissage (CIA)

C’est une aide spécifique à notre établissement, un encadrement apporté aux enfants en difficultés d’apprentissage ou en difficultés psychologiques ou comportementales. C’est une porte ouverte aussi pour les enfants en avancement qui peuvent se frotter à certaines matières ou défis de l’année supérieure. Dans un premier temps, il s’agit d’observer l’enfant dans sa classe pour découvrir où le « bât blesse » : la matière, la concentration, les prérequis, l’attention, le comportement, la motivation, … Ensuite, suivant les blessures, les « savoir-faire » et les « savoir-être » à retravailler, l’enfant peut suivre, par moment, des cours dans une autre classe ou avec le CIA pour conforter les fondations d’une compétence trop fragile et ainsi assurer les prérequis de matières qu’il ne maîtrise pas suffisamment. Cela lui rend confiance en lui. Il peut donc avoir un suivi de 2 ou plusieurs personnes.ât

Pourquoi créer cette convention ?

Il y a 4 objectifs principaux :

La différenciation au quotidien

Si le métier d’enseignant, c’est « enseigner », celui de l’élève, c’est « apprendre » et plus précisément « comment apprendre ».

J’ai construit et intégré ce nouveau savoir en ayant cheminé. J’ai appris en étant passé par des essais-erreurs desquels j’ai tiré des leçons. Le plus important dans cette nouvelle connaissance, c’est surtout le chemin emprunté, les « comment » retenus qui vont me servir pour les prochains apprentissages.

C’est dans ce cadre général que se construit une activité pédagogique enrichissante et sensée pour l’élève (qui porte sens pour lui). La relation pédagogique qui lie l’enseignant à ses élèves doit donc identifier et respecter les particularités de chacun d’eux, à l’intérieur de l’activité d’apprentissage envisagée.

« La différenciation est une recherche permanente de cohérence entre l’apprentissage de chaque élève et l’évaluation formative (observation et dialogue) des enseignants. Cette dynamique – liée à la responsabilité de la profession – repose sur deux dimensions : éthique et méthodologie. »

La différenciation est donc autant un état d’esprit qu’un ensemble d’outils pédagogiques propices au développement optimal de chaque personne.

La difficulté consiste à ne pas s’enfermer soit dans une vision purement philosophique, soit dans une vision purement technique.

La différenciation représente une rupture avec le modèle compétitif qui a longtemps prévalu dans le monde de l’école. Parce que différencier n’est pas classer selon les différences et donc hiérarchiser les élèves selon leurs forces et faiblesses mais bien favoriser leurs échanges pour faire émerger les bonnes pratiques utiles à chacun d’eux. On parle ici de « médiations » au sein de la classe.

 

Concrètement, cela se traduit par la prise en compte, par les acteurs de terrain des caractéristiques individuelles (besoins, intérêts et motivations) ; acquis, non acquis et difficultés ; modes d’apprentissage (style, rythme, pouvoir de concentration, engagement…) ; potentialités à exploiter… de chaque élève en vue de permettre à chacun d’eux de maîtriser les objectifs fondamentaux prescrits, de développer au mieux leurs potentialités et de permettre au système éducatif d’être à la fois plus pertinent, plus efficace et plus équitable. Différentes pratiques pédagogiques y sont associées : tutorat, co-intervention, classe inversée, travail en ateliers…*

*Extrait de « Je différencie pour mieux tenir compte des écarts entre élèves » de Stéphane Hoeben & Paul-Marie Leroy

L’évaluation formative

Le Carnet de bord (remplaçant le traditionnel bulletin) est issu d’une réflexion de l’équipe éducative et des directions de Saint-Joseph.

Le contexte Covid  a en effet imposé une autre manière d’aborder les apprentissages durant le deuxième semestre de l’année 2019-2020 et durant le premier trimestre 2020-2021. Une évidence : Le temps de présence des enfants doit être mobilisé pour les apprentissages et les évaluations traditionnelles, appelées sommatives, ont été mises de côté.

Deux leçons se sont très vite imposées :

  • L’école est avant tout un lieu d’apprentissages et moins un lieu d’évaluation.
  • Les cotes de notre traditionnel bulletin ne reflètent pas toujours la réelle acquisition des apprentissages chez nos élèves.

L’enseignant « comptable » s’effaçait pour laisser place à l’enseignant « formateur ».

Notre carnet de bord était né !

Mais finalement, qu’est-ce qu’évaluer ? Cette question a souvent l’air inutile, simpliste. Cependant, certains confondent des actions comme « contrôler » et « évaluer » ou encore associent « évaluer » à « mettre des points » ou « à compléter le bulletin ».*

Deux définitions ont servi notre réflexion :

« Evaluer signifie confronter un ensemble d’informations à un ensemble de critères en vue de prendre une décision. » J.-M. De Ketele

« Evaluation : processus interactif portant sur une réalité. L’évaluation met en évidence un questionnement. Contrairement au jugement de valeur, elle ne pose pas le sens, elle permet de dégager des lignes de forces. » A. Jorro, 2000, p. 198*

Mais alors, qu’allez-vous trouver dans le carnet de bord ?

Chaque jour, en professionnel, l’enseignant observe ses élèves au travail. C’est ce qu’on appelle l’évaluation formative. Grâce à celle-ci, l’enseignant peut alors leur proposer, le meilleur soutien pédagogique possible. Ce regard porté, éclaire l’enseignant sur le “comment” fait l’élève quand il apprend, quand il se trompe, pour se corriger et pour finalement progresser.

Il lui permet aussi de construire les activités qui s’enchaîneront.

En plus des trois réunions de parents organisées durant l’année, ce carnet de bord accompagnera désormais chaque élève, de la première à la sixième primaire. Il remplacera donc le traditionnel bulletin.

 

Vous n’y trouverez plus de cotes chiffrées, mais une analyse objective et précise du travail de votre enfant ; du « Comment mon enfant fait quand il apprend » réalisée par le titulaire, mais aussi par les maîtres spéciaux (seconde langue, multimédia, éducation physique, musique et CIA).

Une farde, un cahier, un portfolio, reprenant des exemples significatifs du travail fait en classe, reviendra régulièrement à la maison. Vous pourrez ainsi suivre les progrès, les difficultés et les succès rencontrés par votre enfant. Ce moyen de communication peut différer d’un cycle à l’autre suivant les choix de chaque titulaire.

 

Cette nouvelle façon de travailler ne changera en rien le travail quotidien des enfants, seule l’évaluation évolue et repose dorénavant sur le “comment fait l’enfant” pendant l’apprentissage. Seul vient de changer, le regard de l’école et la manière dont vous en êtes informés.

L’évaluation est surtout une dynamique et non un constat. Elle repose sur la prise d’informations. Celles-ci sont confrontées à un ensemble de critères, voire – quand c’est possible – à d’autres personnes (l’élève lui-même, le collègue, le parent…).*

*Extrait de « Je différencie pour mieux tenir compte des écarts entre élèves » de Stéphane Hoeben & Paul-Marie Leroy

Les classes flexibles

L’enseignement flexible propose de repenser la place de l’élève en renforçant encore plus son rôle d’acteur de ses apprentissages. C’est en opérant une transformation du cadre de travail que l’enseignement flexible accroit la liberté de travail de l’élève, permettant ainsi une approche plus individualisée, plus respectueuse de ses besoins et de son rythme d’apprentissage.

L’environnement flexible est un espace dans lequel le mobilier, les assises, l’aménagement de l’espace et les règles associées, sont repensés afin d’offrir une plus grande liberté de mouvement et plus de bien-être aux élèves.

Dans tous les domaines, et avant tout grand changement, il est important de faire un état des lieux. Lorsqu’il s’agit d’une modification pédagogique de grande ampleur, la démarche est identique. Il est essentiel que l’enseignant se questionne sur ses pratiques de classe. Ce bilan initial l’aidera à se projeter et à identifier la direction qu’il souhaite prendre.

Classe flexible = un enseignement flexible dans un environnement flexible

Le cœur de l’enseignement flexible repose sur la capacité de l’enseignant à faire confiance à l’élève comme seul véritable garant de ses apprentissages. L’enseignant voit les élèves comme responsables de leurs apprentissages. Il les autorise à faire des choix et à les tester. Il veille à ce que les tâches, proposées aux élèves, soient réalisables en autonomie. Ce « lâcher-prise » est le résultat d’un travail sérieux et qui demande une organisation conséquente.*

L'éveil musical

La musique est un moyen d’expression privilégié pour l’enfant et favorise l’épanouissement de sa personnalité tout entière.

L’expérience sonore et musicale permet au jeune enfant de parvenir à une relation harmonieuse entre l’affectif, le corporel et l’intellectuel, et conserve son importance tout au long de sa croissance et de son développement, jusqu’à l’âge adulte.

La pratique musicale met en jeu l’écoute, l’attention, la mémoire, l’imagination, et aussi la rigueur et le goût de l’effort.

Ces compétences se retrouvent dans les autres matières enseignées, dans la construction des valeurs éducatives, et par extension dans l’apprentissage de la vie.

L’éveil musical développe le sens de l’écoute en général. Or, ce dernier est essentiel dans la communication et le langage, et intervient de manière transversale dans tous les autres apprentissages.

La créativité est au centre des toutes les productions sonores et musicales. Les séances musicales offrent à chaque élève l’écrin dans lequel il pourra manifester et développer sa part de créativité. Il ne pourra que mieux s’épanouir, affirmer sa personnalité, et, ainsi, continuer de grandir et d’apprendre en toute confiance.*

L’éducation aux médias/au multimédia

L’enfant d’aujourd’hui vit dans un monde où les moyens de communication se sont fortement développés. Les médias sont désormais omniprésents. Ils occupent une place importante dans la vie, les jeux, les conversations de l’élève, et font partie de sa culture.

Si cette culture est largement façonnée par la télévision et plus largement le monde des médias, c’est aussi Internet, les jeux vidéo, les réseaux sociaux que côtoient nos enfants….

Cependant, tous les enfants ne sont pas égaux face à cette culture ! Le milieu familial contribue plus ou moins à l’appréhender.

 

L’intégration de cette culture par l’école doit permettre à l’enfant de mieux saisir son environnement, d’approcher le monde médiatique et de structurer des informations, des compétences acquises hors de ses murs, de mieux appréhender le monde dans lequel il vit.

La culture médiatique

Regarder des images et écouter des sons suscitent des sensations, des sentiments, des émotions. Faire entrer la culture médiatique à l’intérieur de l’école, c’est prendre en compte l’enfant tout entier, y compris dans ses dimensions émotionnelles et affectives.

L’enfant doit prendre conscience que tout média propose une reconstruction de la réalité au moyen de langages spécifiques. Les activités spécifiques de codage informatique trouvent ici tout leur sens. Elles sont présentes dès l’école maternelle !

Eduquer aux médias

Mettre en œuvre, lors du cours d’informatique, des activités d’éducation aux médias et au multimédia, c’est permettre à l’élève de prendre distance et de se forger sa propre opinion.

Les supports de transmission du savoir ont changé et les éléments médiatiques à articuler à l’intérieur de l’école sont abondants. Il serait dommageable que l’école n’exploite pas le capital acquis par l’enfant dans son expérience aux médias, et cela, dès la maternelle.

La communication médiatisée permet de multiples possibilités d’intégration dans la vie de la classe. Elle trouve sa place au sein d ’activités pluridisciplinaires, d’ateliers médias et multimédia. Si les différentes activités apportent à coup sûr du plaisir aux enfants (plaisir à prendre en compte et à valoriser), n’oublions pas néanmoins qu’il ne faut pas se satisfaire uniquement d’activités fonctionnelles (projet). Il ne s’agit pas de perdre de vue les activités de structuration qui visent à développer chez les élèves des compétences spécifiques en éducation aux médias (traitement de texte, dangers d’Internet…). La communication médiatisée se vit comme soutien à un objectif pédagogique dans des projets pour lesquels l’enfant doit acquérir des aptitudes à communiquer, et comme objectif en soi.

La programmation

À l’école, nous initions progressivement les enfants à la programmation : apprendre à coder ouvre des perspectives importantes tant au niveau des compétences de base numériques que dans de nombreux autres apprentissages. Coder, ce n’est pas directement se plonger à corps perdu dans la lumière d’un écran. C’est justement d’abord découvrir son propre corps et le rapport au monde. C’est être capable d’écouter pour agir et de parler pour faire agir. C’est aussi prendre position, adapter le monde qui nous entoure selon les besoins d’une collectivité.

C’est la raison pour laquelle, les enfants sont amenés d’abord à vivre la notion de programmation ou de codage à travers leur corps. Avancer, bouger, sauter… Autant de notions indispensables. Ces notions finissent par s’enchainer pour former de véritables algorithmes pour construire des situations complexes ou répétitives.

Ces activités ponctuelles construisent progressivement la pensée logique. 

En primaire, les enfants sont amenés à découvrir différents outils et langages. Sans forcément s’en rendre compte, ils vont consolider leurs acquis et acquérir de nouvelles compétences numériques. Finalement, les élèves pourront programmer et manipuler le langage informatique.

Quelques notions acquises par la programmation :

Un Pouvoir organisateur est une association de droit privé, composée et dirigée par des personnes issues de la société civile. La responsabilité d’un établissement scolaire est toujours assumée par un Pouvoir organisateur : sans PO, pas d’école !

Il met en œuvre les conditions permettant de remplir l’objet social de l’ASBL, perpétue et fait vivre un projet d’éducation d’inspiration chrétienne.

Les rôles de l’Organe d’Administration du Pouvoir organisateur se déclinent en 3 catégories :

  • Le monitoring : se poser en gardien de la finalité de l’association – (ré)évaluer la mission – évaluer et contrôler les décisions et les performances de l’association.
  • Le développement : développer une vision stratégique à long terme – réduire l’incertitude et superviser les risques majeurs – gestion financière – aider à l’obtention de ressources (collectes de fonds, ressources matérielles, mise en réseau, carnet d’adresses, compétences, …) – développer et veiller à l’image de l’association – agir comme ambassadeur et porte-parole de l’association.
  • La conformité : veiller au respect des dispositions légales – veiller au respect des dispositions éthiques – veiller à la légitimité de l’association auprès de ses parties prenantes.

Cette entité juridique est propriétaire des bâtiments de l’école. Elle a les droits et les devoirs de tout propriétaire. Ses moyens d’action proviennent des activités lucratives qu’elle organise et des locations qu’elle perçoit.

Depuis 1996, l’école accueille dans ses murs cette structure d’accueil extrascolaire de très grande qualité. Elle permet aux familles de trouver ici une solution pratique, souple et efficace pour accueillir les enfants en dehors du temps scolaire.

La maison des enfants ouvre ses portes durant le temps scolaire et les congés, de 6H30 chaque matin, à 19H00, y compris le mercredi après-midi.  C’est la plus large plage-horaire d’accueil de la région ! Une équipe stable et très professionnelle, composée de 15 personnes, accueille les enfants, selon leur âge, dans des locaux et des activités spécifiques. Le déjeuner peut être pris à l’école jusque 7H45 pour les plus matinaux.

Après 16H00, des activités à thèmes (bricolage, jeux de coopération, cuisine, psychomotricité…) sont proposées aux plus petits pendant que les plus grands ont la possibilité de faire leurs devoirs, surveillés par un éducateur qui assure le calme nécessaire au travail. Une école de devoirs permet également aux élèves en grande difficulté de s’acquitter du travail à domicile en étant accompagnés par une institutrice de l’école, travaillant étroitement avec le titulaire des enfants.

L’espace vert et le potager sont aménagés cette année pour permettre par beau temps, d’organiser des activités extérieures épanouissantes : jardinage, pique-nique, pétanque, récolte de fruits au verger, … Chaque année, du nouveau matériel destiné aux enfants est acheté (jeux extérieurs, jeux de société, livres, BD, préau, mobilier d’intérieur…).

Une nouvelle organisation est en place depuis plus d’un an. Elle a permis à la structure d’accueil de gagner en qualité tout en renforçant l’esprit de convivialité et l’ambiance familiale, véritable ADN de la MDE ! Le succès est croissant car la Maison des Enfants répond toujours efficacement à un besoin des familles.

Bravo à Mr Martin Henrard et à toute sa formidable équipe !!!

L’été dernier plus de 120 enfants, scolarisés dans d’autres écoles, sont venus passer quelques jours dans nos installations. Y a-t-il meilleur signe de reconnaissance ?

En 1984 s’est créée une Association des parents dynamique qui a pour objectif principal de promouvoir le dialogue entre les familles et l’école. Tous les parents dont un enfant au moins fréquente l’école font partie de l’association.

Le comité de l’association des parents soutient le fonctionnement général de l’école. Il peut, le cas échéant, organiser des soirées d’information autour de thèmes liés à l’école ou à l’enfance.

L’assemblée générale de l’Association des Parents se réunit chaque année à la Grand’Rue pour présenter le bilan de son action, parler de ses projets et renouveler une partie du comité (20 membres maximum). Toute personne intéressée peut prendre contact auprès du Président, Mr Cédric Machurot au 0495/60.59.70.

Elle est le relais entre l’école et les familles.

Son activité, au sein de l’école, permet aux parents de tenir une place active dans l’établissement.

L’avis qu’elle peut donner, le soutien logistique et financier qu’elle peut apporter aux projets de l’école, les projets qu’elle porte durant l’année scolaire (le carnaval ou la marche des lucioles, l’organisation de conférences), donnent de la force et une motivation aux acteurs que sont les enseignants et les enfants.

Un lieu d’accueil, d’écoute et de dialogue où le jeune et/ou sa famille peuvent aborder les questions qui les préoccupent en matière de scolarité, d’éducation, de vie familiale et sociale, de santé, d’orientation scolaire et professionnelle, ….

Le Centre PMS est à la disposition des élèves et de leurs parents, dès l’entrée dans l’enseignement maternel et jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire. Il développe également des activités au bénéfice des élèves fréquentant les Centres d’Education et de Formation en Alternance (CEFA), ainsi que de leur famille.

Le Centre PMS est composé de psychologues (conseillers et assistants psychopédagogiques), d’assistants sociaux (auxiliaires sociaux) et d’infirmiers (auxiliaires paramédicaux) qui travaillent en équipe. Un médecin est également attaché à chaque Centre PMS.

Le Centre Psycho-Médico-Social est un service public gratuit.

Tout comme un établissement scolaire, le Centre PMS appartient à un réseau organisé ou subventionné par la Communauté française. Il y a donc des Centres PMS de la Communauté française, provinciaux, communaux et libres.

Le personnel est soumis au secret professionnel. Il travaille en toute indépendance vis-à-vis des écoles.

La connaissance approfondie du monde scolaire et de son environnement lui permet une approche pertinente des situations rencontrées par les élèves et leur famille.

Le Centre PMS développe des partenariats avec différents services, dans le respect du secret professionnel et de l’intérêt de l’élève. Ses principaux partenaires sont les personnels scolaires et les services de promotion de la santé à l’école (SPSE).

Les avis du Centre sont donnés à titre consultatif, c’est-à-dire que les parents ou ceux qui exercent l’autorité parentale gardent toujours leur liberté de décision.

D’autre part, lors de la première inscription d’un élève dans une école, les parents sont libres d’accepter ou de refuser les interventions du Centre PMS de l’école (refus de guidance)

Le P.M.S. écoute et agit dans l’école. Le psychologue ou l’assistante sociale peuvent être contactés chaque mercredi matin ou le lundi matin à l’école ou en d’autres moments au centre P.M.S. libre de Saint-Hubert (Rue de la Fontaine, 29 ; tél. : 061/61 23 63).

L’image qui vient habituellement à l’esprit quand on parle de médecine scolaire est celle des bilans de santé auxquelles doivent se rendre périodiquement les élèves. Elles permettent de mesurer la taille, le poids, de vérifier la vue et l’ouïe mais également de dépister d’éventuelles maladies. Ces visites visent donc à s’assurer que l’enfant se développe normalement.

En 1964, à l’époque où l’Inspection Médicale Scolaire (IMS) a été instaurée, c’est une conception de la santé axée autour de la lutte contre les maladies infectieuses et du dépistage qui prédomine. 

Depuis, la conception de la santé a évolué vers une approche plus globale, qui est celle de promotion de la santé. Le décret du 14 mars 2019 relatif à la promotion de la santé à l’école  permet d’intégrer la conception de la santé au monde scolaire.

Les missions de promotion de la santé à l’école sont prises en charge :

  • Pour l’enseignement subventionné (officiel communal ou provincial, et libre) par les services de Promotion de la Santé à l’Ecole (service PSE). Ce service exerce ses missions en étroite collaboration avec les centres Psycho-Médico-Sociaux (centres PMS) compétents afin de rendre optimal l’échange d’informations en matière d’actions de prévention, d’éducation à la santé et de suivi médical des élèves. La Fédération Wallonie-Bruxelles, via la Direction générale de la Santé, agrée et subventionne les services PSE. 
  • Pour l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, par les centres PMS eux-mêmes, en plus des missions qui leur sont habituellement dévolues.

Le service ou le centre travaille en collaboration avec les acteurs du monde scolaire tels que les directions d’établissement, les enseignants mais aussi les parents. Il collabore également, pour accomplir ses missions, avec les centres locaux de promotion de la santé (CLPS) et les divers professionnels intervenant dans le domaine de l’information et de l’éducation pour la santé.  Si nécessaire, le service ou centre peut aussi faire appel aux services de l’Aide à la Jeunesse, aux  services de prévention et de protection du travail et à nos services, dont les consultations pour enfants.

Les professionnels de la PSE sont également acteur de première ligne pour le repérage de la maltraitance comme le précise le décret sur l’aide aux enfants victimes de maltraitance (2004)